Cette suite d’un film à succès réalisé avec peu de moyens en 1994 table sur un humour sexuel vulgaire et l’utilisation généralisée d’un langage cru. Un segment plutôt long et de mauvais goût cherche à susciter le rire en faisant allusion à la bestialité. Cette scène a priori choquante en raison de son insistance sur un tabou avait conduit un premier jury à opter pour un classement dans la catégorie « 16 ans et plus » en 2006. Aujourd’hui, ce choix de thème paraît beaucoup plus maladroit et grossier que proprement subversif. Le dénouement heureux, attendu et conservateur campe le résultat global dans le divertissement, certes à certains moments malaisant, voire imbécile, mais fondamentalement ridicule et inoffensif.

21 avril 2020

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