La réalisatrice Penelope Spheeris fait montre d’empathie pour les jeunes, et si elle s’intéresse au départ à divers groupes de musique punk, son portrait s’élargit à la réalité d’un mode de vie marginal, où l’errance, la drogue et surtout l’alcool sont la contrepartie du rejet familial vécu par la plupart d’entre eux. Certains thèmes abordés (drogue, alcool, désespoir, mort) demandent un début de maturité de la part du public, tout comme les nombreux éléments de langage vulgaire. Le jury considère qu’un classement à 13 ans et plus est à la fois nécessaire et suffisant. La peinture du milieu demeure loin de l’apologie et le film aide à saisir les enjeux d’un choix de vie qui, tout compte fait, n’en est pas un.

2 juin 2015

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