Le téléfilm illustre les troubles de personnalité de l’adulte et les mauvais traitements de l’enfance avec réalisme. Toutefois une certaine réserve dans le traitement permet au spectateur de supporter les détails les plus scabreux de cette histoire inspirée d’un fait vécu. Le parcours de Sybil, une autre Aurore, nous fait partager l’angoisse de l’enfant et certains mauvais traitements, tels les pendaisons par les poignets ou la préparation d’une opération accomplie sur Sybil par la mère sur la table de la cuisine. Les détails et la description clinique de ce personnage, interprété avec émotion par Sally Field, risquent de perturber un public ne possédant pas un début de maturité, d’où le classement du film à « 13 ans et plus ».

29 mai 2006

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