On a dit de ce film britannique qu’il était le film « le plus misogyne » qui soit. De plus, la maison de production Hammer, habituée à offrir à sa clientèle de la pellicule teintée d’horreur physique, fait avec celle-ci dans l’horreur psychologique. Ce voyage donc dans un univers fantasmagorique est chargé de cris de douleur – ceux de femmes et de chiens. En revanche, sur le plan de l’image, la caméra se fait discrète. Finalement, décors, costumes, coiffures trahissent l’âge du film – tourné dans les années 70. Somme toute, un début de maturité s’avère nécessaire mais suffisant, selon l’avis du jury, pour voir cette production sans en être perturbé indûment, à moyen ou à long terme.

9 septembre 2019

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