À la fois politique, expérimentale et sensationnaliste, cette production de Jean-Louis Van Belle, tournée à l’arrache à Paris, s’appuie ouvertement sur l’érotisme. Plusieurs scènes montrent des situations sexuelles qui ne sont jamais explicites. Pratiquement tout ce que contient le scénario, avant le dénouement de type série B, est un prétexte pour présenter des corps de femmes dénudées. Jadis perçue comme franche, cette facture apparaît aujourd’hui datée, voire sexiste. Mis en contexte, ce film à saveur mondo témoigne de la libération sexuelle et de la naissance d’un cinéma d’exploitation érotique commercial. Les gros plans sur les fesses et sur les seins du personnage principal sont fréquents et souvent artificiels, bien que le récit demeure exempt de toute génitalité.

10 novembre 2020