Le réalisateur sulfureux Abel Ferrara livre ici une œuvre toute articulée autour des dialogues et des performances des acteurs. L’attente d’un suspense est trompée et même les scènes d’alcôve, tout en conférant la touche érotique que promet la trame narrative, sont filmées sans provocation ni complaisance. En somme, selon le jury, un début de maturité paraît à la fois nécessaire et suffisant pour voir ce film sans risque de préjudice.

29 octobre 1999

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