Ce drame sentimental se double d’un drame social en ce sens que Larbi est d’origine arabe, ce qu’on lui rappelle tout le long du film. C’est l’étranger dans une petite ville de province française. Toutefois, le réalisateur traite ce thème avec sobriété et Larbi se voit accepté par Léa. En fait, ce qui pourrait troubler le spectateur se trouve ailleurs, plus précisément dans deux scènes. La première est une scène d’alcôve entre Léa et Larbi. Même si cette union s’accompagne de certains mouvements suggestifs, l’on ne voit que le haut de leur corps et la scène n’est pas très longue. L’autre élément potentiellement troublant, c’est lorsque Christian met le feu à un chien par dépit. Encore là, la scène n’est pas longue et l’on ne voit pas l’animal souffrir. Aussi, prenant en considération tous ces éléments, le jury arrive à la conclusion que cette oeuvre ne pourrait causer préjudice qu’aux personnes n’ayant pas acquis un début de maturité.

31 janvier 2000

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