À mi-chemin entre l’hommage et le pastiche, le film prend appui sur The Texas Chain Saw Massacre (1974) et présente une famille de tueurs psychopathes qui castrent leurs victimes pour ensuite se repaître de leurs organes génitaux. À cet égard, Junkbucket, cannibale sanguinaire à la tête recouverte d’un seau, apparaît comme l’équivalent de Leatherface. Dans cette production caractérisée par la surenchère, les effets sanglants abondent, et sont plus convaincants que ceux de Junkbucket, premier volet de la série amorcée en 2008. Ici, la nudité, les tortures et les mutilations génitales sont filmées en gros plan par une caméra sans pudeur. Le ton parodique, emblématique de la maison Troma, assure une certaine distanciation, et c’est ce qui empêche le film de basculer dans la complaisance extrême.

14 mai 2018