En adoptant un ton tantôt comique, tantôt dramatique, Winterbottom évite le mélodrame et propose une vision assez réaliste du destin affligeant le personnage principal. Sans s'apitoyer sur le sort de ce dernier, le réalisateur le confronte aux difficultés de la résignation et à la continuation de la vie qui se poursuit malgré lui : ses amis restent les mêmes, sa copine continue de le tromper, etc. Bien que le film soit réalisé avec sobriété, il comporte quelques scènes d'alcôve un peu appuyées et adopte parfois un langage adapté à un public doté d'un début de maturité.

11 juin 1998

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