Cette oeuvre présente un triple intérêt. C'est d'abord une étude sur l'intolérance, à l'égard d'un étranger dans un village d'abord, puis d'une majorité envers sa minorité. C'est ensuite une sorte de documentaire sur le monde des tziganes. En fait, Gadjo Dilo constitue le troisième volet du triptyque de Tony Gatlif sur cette communauté. C'est enfin un drame de moeurs. Dans un autre ordre d'idées, les éléments suivants ont retenu l'attention du jury : un vocabulaire occasionnellement scabreux, un accouplement, des scènes de nudité et enfin un tir de bouteille qui s'avère mortel. Or, le jury estime que ces éléments, parce qu'ils se déroulent rapidement ou parce qu'ils sont présentés comme des jeux, ne sauraient troubler que les tout-petits. Nous mettons donc en garde les personnes responsables de ceux-ci.

30 avril 1998

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