Il s’agit d’un film désabusé qui s’élève contre la censure cinématographique. Les références — et les critiques acerbes — contre la MPPA sont constantes et mordantes. L’accumulation de mots grossiers dépasse l’entendement, ce qui par ailleurs préoccupe nos héros, conscients du fait que, aux États-Unis, «tu peux montrer toute la violence que tu voudras, tu finiras quand même avec un PG, mais si tu oses proférer des mots grossiers, ton film finira soit avec un R soit avec un NC-17». Pour faire bonne mesure, au langage ultra-grossier et provocateur, les auteurs ajoutent quelques scènes cliniques ou violentes. Le jury réserve donc cette oeuvre aux personnes ayant développé un début de maturité et ajoute au classement l’indication pertinente.

25 juin 1999

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