Marina de Van signe un film étudiant qui porte déjà ses préoccupations ultérieures : la représentation du féminin, le rapport au corps, à la sexualité, à la nudité, les pulsions et la souffrance psychologique qui se mue en souffrance physique. Tous ces thèmes sont examinés dans une mise en scène à petit budget qui emprunte au cinéma des surréalistes. L’intrigue qui se compose de peu de dialogues privilégie une approche frontale, comportant des touches de nudité intégrale et la présentation d’entrailles béantes. Le tout se combine à un climat lourd, sordide et oppressant.

3 juillet 2025