L’ouverture d’un restaurant ne servant que du poulet frit est perturbée quand des
œufs d’une provenance inconnue éclosent, donnant naissance à des poulets
mutants carnivores. Les gens présents, infectés après avoir été mordus par les
méchants volatiles, se muent en autant de poulets monstrueux qui entreprennent
de dévorer les humains. Seuls quelques jeunes gens survivent au massacre et
trouvent une parade à l’épidémie.
Cette impossible parodie de films d’épouvante réalisée par l’ineffable Lloyd
Kaufman, directeur des productions Troma, qui joue aussi dans ce film
inénarrable, s’inspire bien sûr du scénario bien connu de La Nuit des mortsvivants. On y accumule, avec un humour volontairement grossier et ordurier, les
scènes et images scatologiques de salle de toilette où certains personnages
vident et libèrent leur intérieur en explosant bruyamment sur les murs. Une
débauche complaisante de nombreuses images de nudité et de simulations
d’accouplements, de même que l’abus de scènes de métamorphoses horrifiques,
de cannibalisme et de violence sanglante, complètent le portrait. Certes, même si
les effets spéciaux sont loin d’être convaincants, il reste que cette juxtaposition
outrancière de sexe, de violence et d’horreur requiert un début de maturité de la
part du spectateur amateur de produits psychotroniques.