Ce classique de la Nouvelle Vague avait été réservé au public de 13 ans et plus en 1966, puis en 1997, en raison d’éléments de violence. La mise en scène, inventive et parfois radicale, use de couleurs vibrantes pour dynamiser un récit teinté de désinvolture. La fluidité de l’intrigue est entravée à plusieurs reprises, notamment par le montage (jump cuts) ou encore lorsque les personnages s’adressent directement au spectateur. La comédie musicale s’invite même par moments, à l’occasion de séquences chantées. En tout temps, le réalisateur Jean-Luc Godard nous indique que nous sommes devant un film. De plus, les quelques plans montrant des cadavres couverts de rouge, les brefs affrontements armés et un suicide apparaîtront peu crédibles, voire complètement fantaisistes au regard des standards cinématographiques d’aujourd’hui. Pour ces considérations, l’œuvre est reclassée dans la catégorie la plus large.

22 octobre 2020

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