Ce remake d’un classique de l’horreur avait été réservé aux spectateurs de 16 ans et plus en 2003. Le traitement complaisant des sévices infligés à ses victimes par un meurtrier cannibale constituait la principale raison. Après plus de 15 ans, il appert que cette production s’avère conforme aux standards d’un film de type slasher auxquels sont rompus les adolescents d’aujourd’hui. La scène la plus percutante, celle du suicide d’une femme dans un véhicule, a lieu au début. Elle demeure plus détaillée que l’ensemble des agressions perpétrées par l’assassin masqué. Celles-ci bénéficient d’un montage qui laisse place à l’imagination du public, en privilégiant les plans de cadavres sanglants. Conséquemment, l’œuvre est reclassée dans une catégorie moins restrictive et l’indication « Violence » est ajoutée.

23 juin 2020

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