Pendant la plus grande partie du film, le réalisateur nous présente des images de guerre conventionnelles où l’on tue de loin. Nous voyons donc fort peu de sang ou de blessures. Toutefois, il en va autrement de la finale où l’on ne nous épargne plus les horreurs de la guerre. Là on coupe les mains de l’un, on tue l’autre à l’arme blanche, on viole l’une et l’on s’apprête à faire de même avec une autre. Bien que ces actes soient posés hors champ, le sang gicle, des blessures sont ouvertes et les victimes souffrent. Or, le jury estime que ces éléments pourraient troubler la sensibilité de ceux qui n’ont pas acquis un minimum de maturité.

8 septembre 1999

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