Lors de sa sortie en 1988, Destroyer avait été réservé aux adultes en raison du degré de violence particulièrement élevé pour l’époque. Qui plus est, quelques actes brutaux commis par le psychopathe revêtaient une connotation sexuelle. Presque 30 ans plus tard, il appert que ce film, centré sur un personnage sadique qui s’attaque à des innocents, épouse le même schéma narratif que nombre de productions d’épouvante standard. Lorsque, en deuxième partie, l’humour du début cède la place à l’horreur, les images se font certes plus gore, mais les effets spéciaux accusent le passage du temps. Quant aux références sexuelles, elles se concentrent principalement sur quelques touches de nudité. En conséquence, le film peut dorénavant être vu par les adolescents sans risque de préjudice.

8 avril 2016