Lors de sa sortie, en 2005, Hostel transgressait la plupart des standards du cinéma d’épouvante et poussait à l’extrême la représentation de la violence à l’écran. Il a donc été classé dans la catégorie « 18 ans et plus », notamment en raison d’un sadisme froid et de la représentation complaisante de ses conséquences. Un nouvel examen du film permet aujourd’hui de remettre ces éléments en perspective. Si les scènes de torture avec membres sectionnés, œil arraché et chairs tailladées ont un caractère indéniablement cruel et que ces sévices sont infligés pour satisfaire des personnages amoraux dont l’argent peut acheter jusqu’à la mort d’êtres humains, le récit est teinté d’un certain humour noir qui rend l’ensemble peu vraisemblable et qui suppose une distanciation dont sont capables les adolescents qui se dirigent vers la majorité.

6 octobre 2017

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