Synopsis
Sur une base militaire de Georgie, on retrouve un matin le corps nu et fixé au sol
à des piquets de la capitaine Elizabeth Campbell, la fille du général Joe
Campbell et professeure de psychologie militaire. L’enquête est confiée à Paul
Brenner auquel vient se joindre Sara Sunhill, spécialiste des crimes sexuels, tous
deux de la police militaire. C’est qu’à prime abord, Elizabeth aurait été violée,
puis étranglée. Mais l’autopsie révèle en fait qu’il n’y a pas eu de contacts
sexuels. Brenner et Sunhill découvrent cependant qu’Elizabeth avait de
nombreux amants parmi le personnel de la base avec qui elle s’adonnait à des
pratiques musclées et marginales. Paul et Sara en viennent à soupçonner le
supérieur d’Elizabeth, le colonel Moore mais ce dernier laisse entrevoir une
histoire plus complexe. Lors de ses études à West Point, Elizabeth a été la
victime d’un viol collectif au cours d’un exercice militaire de nuit. Pour éviter un
scandale qui rejaillirait sur l’Armée, et compromettrait la politique d’enrôlement
des femmes dans les unités combattantes, son père lui avait alors demandé de
ne pas porter plainte pour étouffer l’affaire. Moore révèle alors qu’il a aidé
Elizabeth, sur ses propres instances, à reconstituer la scène de ce viol pour que
son père prenne conscience de ce qu’elle a vécu. Pris de remords face aux
suites tragiques de cette nuit funeste, Moore se suicide. Confronté par Paul et
Sara, le général Campbell confirme avoir été invité à se rendre sur les lieux du
crime au cours de la nuit. Mais il affirme être reparti en laissant sa fille toujours
attachée et en vie, mais sans lui venir en aide. Le meurtrier s’avère être
finalement un ex-amant d’Elizabeth, le chef de la police militaire, jaloux d’avoir
été éconduit. Pour Campbell, au seuil de la retraite, l’affaire est classée, d’autant
plus qu’elle risquerait de compromettre ses ambitions politiques. Mais Paul,
sommé par le général d’agir en militaire et non en policier, refuse de le voir ainsi
et il lui signifie qu’il le poursuivra pour obstruction à la justice et non assistance à
personne en danger.