Synopsis
Jean Moulin est préfet d’Eure-et-Loir au début de l’invasion de la France par les
Allemands, en 1940. Révoqué par le gouvernement de Vichy qui le juge suspect
en raison de ses convictions républicaines et parce qu’il a refusé de signer des
textes contraires à ses principes, il tente de se suicider en se tranchant la gorge
(l’écharpe qu’il portait servait à masquer cette cicatrice). En 1941, il part à
Londres où il rencontre le général de Gaulle qui le charge de coordonner en zone
non occupée les divers réseaux qui constituaient la Résistance et de lier celle-ci
à la France libre de Londres. Au début de 1942, il est parachuté en Provence. En
un an et demi, sous le nom de code de Max, il accomplit la mission qui lui a été
confiée. Il rencontre tous les mouvements de Résistance et réussit à établir une
ligne minimale d’action commune en accord avec Londres. En février 1943, il
retourne à Londres où il est investi d’une nouvelle mission : constituer un organe
politique représentatif de toutes les tendances de la Résistance. Le 15 mai 1943,
il crée le Conseil national de la résistance (CNR) dont il devient le premier
président. Le 21 juin 1943, lors d’une réunion à Caluire, près de Lyon, Jean
Moulin est arrêté par la Gestapo de Lyon dirigée par Klaus Barbie. Torturé par ce
dernier, il refuse courageusement de parler et succombe à ses blessures dans le
train qui l’emmène en Allemagne.