Même si la prison condamne finalement la violence du protagoniste, le film développe une thématique ambigüe par sa relative complaisance envers une justice primaire (œil pour œil, dent pour dent) où les corrections servies aux pères malveillants le sont devant les enfants mêmes. Dans une approche unidimensionnelle où l’usage de la force semble inéluctable (boxe, agression, défense, intervention policière, etc.), l’iconographie contient des éléments trop explicites pour les enfants (gestes cruels, coups, blessures sanglantes). Le jury réserve donc le film aux spectateurs qui possèdent un début de maturité.

29 août 2001

Télécharger les détails complets du classement