Ce drame réalisé en 1953 par Hideo Sekigawa revient sur la tragédie qui a fait des milliers de victimes à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Tournée en noir et blanc, l’œuvre reconstitue la journée de l’attaque nucléaire sur une musique appuyée. Malgré la distance induite par ce procédé mélodramatique, le récit donne lieu à des scènes déchirantes. Il montre la population en proie à la panique, des blessés pris sous les décombres et des cadavres brûlés ou mutilés jonchant les rues. Le traitement quasi documentaire des images rappelle par moments celui de Nuit et brouillard (1956) ou encore de Hiroshima mon amour (1959), tous deux d’Alain Resnais. Considérant l’importance de ces témoignages, Hiroshima reçoit à son tour un visa général, assorti d’une indication destinée au plus jeune public.

30 septembre 2020