Durant les années 1920, l’anarchiste Sakae Osugi prône l’amour libre et critique les structures politiques de son pays, le Japon. Près de cinquante ans plus tard, deux étudiants, Wada et Eiko, mettent en pratique les assertions d’Osugi et de Noe Ito, une de ses maîtresses qui était une ardente féministe.
Durant les années 1960, Kijû Yoshida devient une des figures emblématiques d’une nouvelle vague de réalisateurs japonais qui veulent défier l’ordre établi, tant sur le plan des techniques cinématographiques que sur les enjeux politico-sociaux de leur pays. Dans ce film, Yoshida s’inspire d’un révolutionnaire connu pour établir des parallèles entre les défis du passé et du présent au Japon. Dans cette œuvre magistrale, des images de nudité fréquentes, une scène de meurtre et deux scènes de suicide, traitées de façon théâtrale, illustrent les réflexions de Yoshida.