Dans ce film sans paroles, un homme marche, entre dans un lieu et tue une personne qui s’y trouve. Fin de la séquence. On passe ensuite à une autre scène qui se passe de la même manière. Cette accumulation d’exécutions sommaires faites de façon routinière, dans le silence et la solitude, provoque un malaise grandissant chez le spectateur. Un pareil climat et des images assez réalistes de cadavres et de blessures peuvent heurter la sensibilité d’un public n’ayant pas atteint un début de maturité.

28 septembre 2004

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