Reprenant un schéma de base du film d’épouvante pour adolescents, le groupe de jeunes dont, un à un, les membres sont tués, soit par une malédiction, par un maître d’oeuvre, ou par un être fantastique, le film développe une intrigue dont la fin est prévisible pour tout spectateur de films de ce genre: comme toujours le héros et son amoureuse échappent à la mort. Le jury note que la tension du film demeure moyenne, à quelques scènes près. Dans le film, la mort prend figure de sources d’énergie et d’outils domestiques. Câbles électriques, eau, gaz, cordes à linge, douche, grille-pain, couteaux de cuisine, etc. soudain s’animent et s’attaquent aux vivants. Le procédé, s’il peut faire peur aux enfants, demeure tout à fait invraisemblable pour le spectateur possédant un début de maturité. Le traitement insiste par moments sur le graphisme sanglant, mais l’absence de réalisme, le recours au fantastique domestique, atténue la crédibilité de l’image et la portée du graphisme, lequel demeure dans les limites du film d’épouvante habituellement classé 13 ans et plus. Pour ces raisons, le jury réserve le film au public possédant un début de maturité, avec indication.

8 octobre 2015

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