Sardu, maître du théâtre du macabre, met en scène divers sévices à l’endroit de
jeunes femmes. En fait, les spectateurs assistent à de vraies tortures ou
meurtres car Sardu séquestre des jeunes femmes qu’il mutile réellement sur
scène avec l’aide de son assistant Ralphus jusqu’à ce que la police intervienne.
Cette œuvre abonde en actes de torture et de sadisme. Ainsi, on y scie un
poignet, on y extrait des yeux qu’on mange, on électrocute l’une, on trépane le
cerveau de l’autre dont on aspire la cervelle, on arrache le cœur d’une troisième,
etc. Un sadisme évident accompagne ces gestes. Par ailleurs, ceux-ci sont
posés dans le cadre d’une comédie et le jeu des acteurs est peu convaincant. Le
jury estime tout de même qu’une telle production doit être réservée aux
personnes ayant acquis une certaine maturité.