Cette production modeste de la maison Troma mise sur des effets gore nombreux et soutenus, même s’ils se révèlent artisanaux et peu convaincants. La bande-son entièrement postsynchronisée crée une distanciation certaine et peu commune, mais elle n’atténue en rien les scènes volontairement dégoûtantes, voire scatologiques. Si celles-ci constituent la signature visuelle usuelle de la maison de production new-yorkaise, elles n’en demeurent pas moins outrancières et amplement détaillées. Des personnages burlesques, dont le célèbre producteur Lloyd Kaufman dans un rôle de soutien, s’expriment à l’aide de jurons aussi fréquents que variés. En somme, l’outrancier, le dégoûtant et le vulgaire servent de ressorts comiques, tandis que les gags grossiers et autoréférentiels font très rarement relâche.

17 juillet 2013