Alors que le S.I.D.A. fait rage dans son milieu, le danseur étoile d’une petite
compagnie londonienne (Jason Flemyng) se lie avec un thérapeute (Antony
Sher).
La gravité du sujet incite peut-être les auteurs à le tempérer par une légèreté de
bon aloi. En effet, le film nous donne un aperçu dédramatisé du milieu artistique
contemporain et, à trois reprises, nous montre que la sexualité peut encore se
vivre dans la bonne humeur. Le jury estime que la présence de quelques brèves
scènes d’alcôve exige un début de maturité.