Ce récit d’une quête existentielle nous emporte, comme le professeur, dans les fragments de la pensée de ce poète mort, en 1973, victime de la dictature de Salazar. Le film, à l’approche méditative et au rythme lent, fait défiler les paysages et les mots issus du livre L’orfèvre des mots, de Pascal Mercier. Les rencontres denses avec les proches de l’écrivain-médecin-résistant comprennent parfois des retours en arrière, notamment l’illustration d’un interrogatoire de la police secrète ainsi que l’évocation de mauvais traitements subis entre les mains de ses tortionnaires. Ces passages s’inscrivent toutefois dans un ensemble sobre.

4 décembre 2013