Cette réalisation, dans laquelle Sidney Lumet utilisait des images tirées de caméras de surveillance, avait été réservée au public de 13 ans et plus en 1971. On invoquait alors une finale quelque peu sanglante et de brefs écarts de langage. Aujourd’hui, force est de constater que l’impact des images de fusillade n’est en rien comparable avec la production actuelle et que le traitement d’ensemble fait preuve de retenue. Par ailleurs, la musique de Quincy Jones, qui expérimente avec les sons électroniques de l’époque, introduit un élément de distanciation. En conséquence, The Anderson Tapes peut désormais être vu à tout âge sans risque de préjudice.

30 septembre 2013