Lors de sa sortie au Québec, en 1966, le Bureau de censure du cinéma d’alors avait invoqué la violence, la torture et le sadisme de ce film pour en restreindre l’accès aux seuls spectateurs âgés de 14 ans et plus. À la lumière de l’évolution du consensus social québécois comme de la représentation de la violence au cinéma, force est de constater qu’aujourd’hui, les scènes de batailles et de torture qui sont de mise dans les péplums apparaissent peu réalistes. Le décalage historique, une mise en scène fonctionnelle pour l’époque mais maniérée aux yeux du public du XXIe siècle, de même que l’interprétation parfois pompeuse qui caractérisent ce film ne sauraient dorénavant troubler aucune frange du public.

4 mai 2009

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