Décrivant les horreurs de la guerre civile en Espagne, le réalisateur Francesco Arrabal a recours au symbolisme dans cette fable politique aux allures surréalistes. Des tableaux de la guerre nous sont ainsi proposés, d’une extrême violence, ainsi que des actes antireligieux, l’Église s’étant rangée du côté du pouvoir franquiste. Des éléments de torture avec détails graphiques, des pendus, des charniers ainsi qu’une scène d’amour avec un nain constituent des images fortes et troublantes du film. Aussi percutant que J’irai comme un cheval fou (16 ans et plus, Violence et Érotisme) du même réalisateur, The Guernica Tree, qui appartient à l’histoire du cinéma, demande plus qu’un début de maturité de la part du public, d’où son classement dans la catégorie «16 ans et plus ».

2 mai 2006

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