Ce « documenteur » de 1930 s’amorce par un texte explicatif présentant le pacte entre humains et primates comme une véritable coutume dont les images seront bientôt dévoilées au spectateur. Après plus d’une heure de prises de vues empruntées à des documentaires existants montrant zèbres, girafes et lions paître ou chasser, entrecoupées de plans des aventuriers à leurs trousses, on en arrive au fait. Il s’agit de brèves séquences tournées en studio où des femmes dont on devine la nudité déambulent derrière d’épais buissons, suivies par un grand singe, apparemment un comédien déguisé. Conçue à l’époque pour mystifier et choquer, cette fabrication cinématographique ne risque pas de troubler quiconque de nos jours.

29 octobre 2021