Lors d’une enquête sur la disparition d’un photographe, un privé (Daniel Auteuil)
met au jour un réseau de prostitution pédophilique dirigé par un ancien collègue
de la « brigade des stups ».
Bien qu’il soit animé par des ambitions honnêtes (sortir de pauvres enfants de
leur misère), le protagoniste outrepasse les règles morales communément
admises : ainsi, pour arriver à ses fins, il ne recule ni devant la torture (tir dans
les jambes ou l’abdomen) ni devant l’exécution pure et simple de ses ennemis.
De plus, la description relativement détaillée du contexte dans lequel s’effectue
le commerce des enfants du tiers monde (leur confort minimal dans un camp de
transition avant d’affronter le marché, leur sort précaire, l’indifférence inhumaine
dont ils sont l’objet, etc.) illustre le propos de manière percutante. Ainsi traitée, la
thématique pourrait affecter de jeunes adolescents.
