Synopsis
« D’entrée de jeu (dès le prégénérique), le spectateur se retrouve dans
l’atmosphère de tension et d’agressivité qui caractérisait déjà les trois premiers
épisodes de ce feuilleton policier. Une femme tente sans succès de faire
démarrer sa BMW. Des malfrats portant des masques s’avancent, défoncent la
voiture, en extirpent la femme qu’ils traînent, battent, dévêtent… Bronson
survient et descend, l’un après l’autre, les meurtriers. Mais, ce n’était là qu’un
cauchemar, avant-goût des assauts et actes de violence qui se succéderont sans
arrêt dans le film, qui se veut un réquisitoire contre la drogue. Dans les films
précédents de la série, ceux et celles qui vivent dans l’entourage immédiat de
Paul Mersey ont connu une mort tragique. Le même scénario est réédité dans
l’opus 4. Erica, fille de Karen, la nouvelle amie de Paul, est victime d’une surdose
de coca. Paul et Karen accourent à l’hôpital où l’on a tenté en vain une
réanimation cardiaque. Paul apprend qu’Erica, tombée entre les mains de
trafiquants, se droguait depuis trois mois. Un riche citoyen de L.A., qui se fait
passer pour un magnat de la presse, Nathan White, soutient que "toute personne
reliée à la drogue mérite la mort". Et ce White veut charger Paul de nettoyer la
ville et de mettre fin au fléau. "Donnez-moi quelques jours pour y réfléchir",
réplique l’architecte-justicier, qui accepte de fonctionner, non plus en solitaire,
mais en liaison étroite avec White. En exécutant sa mission, Paul se heurtera à
deux bandes rivales dirigées respectivement par Zacharias et Roméro. À elles
seules ces bandes contrôlent 90 % du trafic de la cocaïne à Los Angeles. Paul
Kersey, qui n’a pas l’habitude d’être crédule, s’est fait doubler par White, qui s’est
servi de lui pour décapiter les deux bandes et prendre en main lui-même la
direction de ce commerce aussi lucratif qu’illicite. » (P.S., 21-01-88)