Moins abouti que son prédécesseur Cannibal Holocaust (Deodato, 1980), ce film d’épouvante d’Umberto Lenzi est devenu un représentant important de la vague de films de cannibales tributaires de la mouvance du documentaire « mondo » du début des années 1980. Reconnue pour offrir des représentations extrêmes, brutales et cruelles, l’intrigue montre notamment une castration, des gestes de cannibalisme, des corps empalés, des cadavres en décomposition, des seins transpercés par des crochets, des tortures en tout genre (éviscération, œil arraché, main coupée, décapitation) ainsi que de réelles scènes de cruauté et de vivisection animale.

8 février 1985