Synopsis
Au XXe siècle, l’immigration européenne a permis à Montréal d’accueillir des ouvriers dépositaires d’un savoir-faire artisanal dans le domaine vestimentaire. Arrivé d’Italie dans les années 1950 alors qu’il était enfant, Salvatore Parasuco fonde son atelier de mode en 1975. Jusqu’à la fin des années 1990, la confection de ses jeans est assurée dans sa ville d’adoption. Puis, la mondialisation, couplée à une main-d’œuvre asiatique bon marché et à la migration des consommateurs vers Internet, l’oblige à revoir son modèle d’affaires. Carmine Lauro a pris un autre chemin. Originaire de Naples, il s’est établi au Québec au début des années 2000. Chaque année, il retourne dans sa ville natale afin de sélectionner les coupes et de choisir les tissus pour mettre au point la collection offerte dans sa boutique montréalaise.